L’adaptation au changement climatique et les canicules font partie des principaux enjeux urbains du 21^e siècle. Les îlots de fraîcheur urbains font partie des solutions pour faire face aux épisodes caniculaires de plus en plus fréquents et intenses. Les villes doivent développer leur résilience et offrir des refuges de fraîcheur à ces usagers. L’eau y joue un rôle prépondérant à l’instar des matériaux ou de l’ombrage notamment.

Nous voulons contribuer à l’avancée des recherches (et des découvertes) autour de ces phénomènes de rafraîchissement urbain.

Plusieurs études et approches ont donc lieu à travers les données et le territoire de l’écoquartier LaVallée.

Une cartographie spécifique d’un parcours de fraîcheur potentiel qui permettra au quartier de montrer son lien entre le poumon et l’artère verts que sont respectivement le Parc de Sceaux et la coulée verte qui encadrent LaVallée.

En parallèle, des études sur les matériaux vont permettre de caractériser leur efficacité et les prescriptions à envisager pour permettre une meilleure adéquation à l’égard des enjeux de la chaleur urbaine.

Enfin, si les espaces publics et autres voiries sont inspectés à la loupe, un travail sur l’approche urbanistique et architecturale a été mené afin de proposer des pistes de réflexions innovantes.

24 juin 2020 6h du matin : Fontainebleau (77) 10°C – Paris Centre (75) 22°C

C’est désormais dans ces proportions que s’exprime une canicule et surtout que s’illustrent les îlots (ici à l’échelle d’une région) de chaleur urbain. Cette notion de confort et de température a été étudiée sur le terrain et la base de dessin urbanistique proposé sur LaVallée par les architectes de l’école d’architecture ville et territoire de la formation Post-Carbone.

En collaboration avec Martin Hendel (chercheur à l’ESIEE), qui y a apporté son regard de spécialiste du climat urbain, ils ont pu ainsi développer des propositions urbaines en se basant sur une approche complète. Place de la voiture, analyse des vents, conception des parkings, des appartements, gestion des eaux sont autant de critères passés au crible de leurs yeux d’architectes engagés. Vous pourrez consulter leurs travaux de regrets, réparations et rêves dans le livret édité à l’issue de ces 6 mois d’analyses.

Ici, c’est bien l’association des revêtements et de l’eau que nous étudions. Pour cela, nous sortons un peu du terrain de Châtenay-Malabry en regardant de plus près l’expérimentation déployée à Hyères (83). C’est sur cette mini-place de 100 mètres carré que nous avons installé station météo et capteurs pour analyser les évolutions de températures selon plusieurs paramètres : albedo, porosité, circulation d’eau, ombrage… Des études en laboratoire viennent compléter les analyses conduites dans le Var.

Nous espérons en savoir plus et de manière plus précise sur les îlots de fraîcheur et, ainsi, pouvoir orienter les prescriptions d’espaces publics plus résilients vis-à-vis des épisodes caniculaires à venir.