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Ateliers d’écriture : on a tous quelque chose à dire sur la ville

Ces ateliers d’écriture donnent une grande liberté d’expression. À partir d’une consigne comme “rédiger une définition poétique d’un terme technique (économie circulaire, géothermie, etc.)” ou “rédiger un texte qui commence par je me souviens”, les participants révèlent leurs craintes et leurs fantasmes sur la ville.

La vision sensible de deux écrivains

Anne Savely et Joachim Séné participent au projet depuis le début. Ils nous apportent leur regard poétique sur les enjeux urbains et écologiques. Ils proposent par exemple que le recyclage et l’économie circulaire passent aussi par les mots, à travers des noms de rue en lien avec l’École Centrale et l’histoire du lieu.

Quand la créativité des étudiants investit l’espace public

Des étudiants et étudiantes en littérature travaillent, dans le cadre de projets tuteurés, à réintroduire la poésie et les mots sur le mobilier urbain, les panneaux de signalisation, les passages piétons ou les trottoirs. D’autres créent deux mascottes pour l’écoquartier, à l’effigie de deux espèces protégées de Châtenay-Malabry. Elles permettent de donner de la visibilité au projet tout en faisant passer un message responsable vis à vis de ces espèces.

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Et si les habitants accordaient leur confiance au projet ?

Ériger un nouveau quartier, un petit bout de ville, impacte forcément la vie des riverains. Comprendre et gérer une défiance légitime est un enjeu majeur pour les aménageurs. Une autre action très importante de cet atelier consiste à donner la parole aux riverains et riveraines dans la conception du quartier. Ces recherches, fondées cette fois sur les sciences de gestion, visent à comprendre le rôle des émotions dans la réussite des projets d’aménagement.

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Un peu de poésie à Châtenay-Malabry

Au cours de l’année 2019-2020, des étudiants en Lettres de l’Université Gustave Eiffel ont travaillé à l’introduction de la poésie dans l’espace public et en particulier sur les passages piétons. Ils ont composé des “beaux présents”. Cette forme de poème a été inventée par George Perec pour rendre hommage à une personne en n’utilisant que les lettres de son nom et en créant des associations de mots inattendues, musicales et poétiques. Pour l’écoquartier, le beau présent a été écrit en l’honneur d’un lieu ou d’un nom de rue. Le travail sur la Ferme urbaine a par exemple donné Le merle millénaire ou La fleur farfelue. À partir de la Rue de l’oiseau bleu, les étudiants ont composé La rue de l’oie arroseuse ou La rue de l’ara désirée. Ces textes courts et poétiques doivent remplacer les bandes blanches des passages piétons. Les riverains et riveraines sont ainsi considérés comme des êtres sensibles, capables d’éprouver des émotions quand ils marchent dans une ville. Ce projet a bénéficié du co-encadrement du graphiste Wanja Ledowski, spécialiste du texte dans l’espace urbain. Il s’agit également d’un clin d’oeil au physicien et philosophe Etienne Klein, ancien élève de l’École centrale et adepte des anagrammes.
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Pilotage

  • Valérie Dioré Directrice de la SEMOP LaVallée ( Eiffage)
  • Virginie Tahar Maitresse de Conférence en Littérature (LISAA -Université Gustave Eiffel)
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    Une collaboration entre Eiffage et l'Université Gustave Eiffel